Congrès & formations

Lors de cette conférence, des exemples tirés de la pratique agricole et des contributions scientifiques permettront de mettre en lumière les possibilités d'élevage des animaux de rente en plein air, en liberté et au pâturage.

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"Freilandhaltung von Schweinen", Prof. Dr. B. Tschanz, Schweiz. Ingenieurschule für Landwirtschaft, Zollikofen

Lors de cette conférence, des exemples tirés de la pratique agricole et des contributions scientifiques permettront de mettre en lumière les possibilités d'élevage des animaux de rente en plein air, en liberté et au pâturage.

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"Freilandhaltung von Mastschweinen auf der Fruchtfolgefläche - Erste Erfahrungen", Dipl. Ing. Agr. Cesare Sciarra

Lors de cette conférence, les problèmes de protection des animaux existants dans l'élevage d'animaux de rente seront esquissés du point de vue des autorités de protection des animaux. Parallèlement, des agriculteurs présenteront des solutions pratiques dans l'élevage de bovins, de porcs et de poulets. Une autre partie sera consacrée aux objectifs d'élevage douteux ou à l'utilisation de moyens auxiliaires pour améliorer les performances. De nouveaux thèmes y seront abordés, comme la santé animale dans le cadre d'un élevage extensif, le traitement des maladies par des méthodes de médecine complémentaire ou les expériences faites avec des abattoirs mobiles. Un film est consacré à la tendance consistant à utiliser des animaux sauvages comme animaux de rente.

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Documents de la conférence

Le premier jour de ce congrès de deux jours sera consacré à l'animal. Cinq contributions compétentes aborderont l'animal sous l'angle de la biologie comportementale, de l'éthique, de la médecine vétérinaire et de l'épistémologie. Le deuxième jour sera consacré aux produits animaux et à une approche responsable de la viande, du lait et des œufs.

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Le premier jour de ce congrès de deux jours, la vache sera au centre des conférences. Des intervenants suisses et étrangers compétents s'exprimeront sur le comportement, l'alimentation, l'élevage de performance, les interventions mais aussi la rentabilité de l'élevage laitier et ils répondront à la question : "De quelle étable la vache a-t-elle besoin ?"
Suite aux nouvelles prescriptions en matière de protection des animaux, de nombreuses porcheries seront transformées au cours des prochaines années. Trois spécialistes reconnus présenteront donc le deuxième jour le comportement des porcs ainsi que des systèmes de détention respectueux des animaux et adaptés à la pratique pour les porcs d'engraissement et les truies mères. Ce ne sont pas seulement les lois, mais aussi et surtout les consommateurs qui détermineront la nature future de notre agriculture. La table ronde abordera donc la question suivante : "Produits suisses respectueux des animaux et de la nature - nos agriculteurs produisent-ils sans tenir compte des consommateurs ?" Deux exposés sur l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés dans les aliments pour animaux et sur l'interdiction des stimulateurs de performance antimicrobiens prépareront le débat.

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"Naturgemäße Zucht und Fütterung von Milchkühen", Prof. Dr. Alfred Haiger, BOKU, A-Wien

"Wie viel Stall braucht die Kuh?", Prof. Dr. Thomas Richter, Fachhochschule Nürtigen (D)

La législation suisse sur la protection des animaux est entrée en vigueur en 1981. Elle a acquis la réputation d'être la législation la plus avancée au monde en matière de protection des animaux, notamment en interdisant de facto l'élevage des poules en batterie. Aujourd'hui, la législation sur la protection des animaux entre dans sa 20e année. Il est donc temps de faire le point. Le congrès sur les animaux de rente de cette année est donc placé sous le thème "Vingt ans de loi sur la protection des animaux - quelle suite ? Quels ont été les résultats obtenus pour les animaux au cours de ces deux décennies ? Les prescriptions suisses en matière de protection des animaux sont-elles toujours les plus strictes en comparaison internationale ? Où faut-il aller à l'avenir - dans la perspective de l'ouverture des frontières et du rapprochement de notre pays avec l'UE ? Et : les lois sur la protection des animaux sont-elles encore adaptées à notre époque et efficaces ? Des intervenants nationaux et étrangers compétents prendront position sur ces questions et la table ronde se penchera sur les conséquences pour nos agriculteurs, nos consommateurs et nos animaux d'une éventuelle adhésion à l'UE et sur la question de savoir si la Suisse pourra maintenir ses normes et sa marge de manœuvre en matière d'élevage d'animaux de rente. Un conférencier du ministère de l'Espace rural du Bade-Wurtemberg donnera le ton de la discussion.

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Des spécialistes renommés de Suisse et de l'étranger feront des exposés sur l'écornage croissant des vaches et la castration des porcelets mâles.

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Malgré la loi sur la protection des animaux et les exigences strictes en matière de qualité, la production de viande de veau fait régulièrement l'objet d'articles dans les médias. La chaîne des reproches est longue et va du transport et du commerce intermédiaire excessifs aux conditions d'élevage peu stimulantes, à l'alimentation unilatérale et au traitement antibiotique des veaux, sans oublier les déductions de prix prétendument injustifiées et arbitraires pour la viande de veau rosée et rouge dans les abattoirs. Malgré cela, la viande de veau est un produit haut de gamme absolu en termes de prix et est très appréciée par la clientèle. La critique de la viande de veau est-elle une tempête dans un verre d'eau, sans cause réelle et sans conséquence sur le marché ? Lors de cette conférence, des praticiens, des personnes concernées et des experts prendront position sur la thématique de la production de viande de veau.

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Ces dernières années, en Suisse, la plupart des interventions douloureuses sur les animaux de rente ont été soit interdites, soit soumises à l'obligation d'une anesthésie. Exception : la castration des porcelets. Ce n'est qu'à partir de 2009 que celle-ci ne sera plus autorisée que sous anesthésie. Désormais, les agriculteurs peuvent également pratiquer des interventions avec anesthésie sous certaines conditions. Les vétérinaires ne sont pas tous contents. Ils craignent notamment des applications inappropriées au détriment des animaux. La 10e conférence sur les animaux de rente doit présenter les bases légales actuelles, l'état de la mise en œuvre et les expériences faites jusqu'à présent par les acteurs. En outre, elle veut montrer - là où elles existent et sont praticables - des alternatives aux interventions sur les animaux. En effet, toutes les interventions sur les animaux ne sont pas toujours nécessaires. Au contraire, il est possible d'y renoncer dans certaines conditions en adaptant la gestion.

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Selon les autorités, la nouvelle législation suisse sur la protection des animaux devrait entrer en vigueur en été 2008. Pour la première fois, des prescriptions concrètes et contraignantes pour tous les détenteurs d'animaux seront édictées concernant la détention des chevaux. En raison de cette actualité, la 11e journée des animaux de rente sera consacrée au thème "Détention des chevaux - comportement des chevaux". Lors de cette journée, des spécialistes reconnus de Suisse et de l'étranger présenteront des exposés sur des questions relatives à la protection des animaux et au comportement dans la détention des chevaux. Les participants obtiendront un aperçu actuel du comportement des chevaux et de la manière dont celui-ci influence la détention des chevaux. Outre un rapport d'expérience, les questions relatives à la détention en groupe de chevaux de sport ou à la détention de chevaux dans les cirques seront également abordées. En outre, les différentes utilisations du cheval et leurs problèmes de protection des animaux seront examinés en détail.

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Le transport d'animaux est et reste un sujet irritant à forte teneur émotionnelle. Le grand public ne sait souvent pas faire la différence entre la situation en Suisse et à l'étranger. Pourtant, il y a aussi du positif à signaler sur la scène nationale du transport d'animaux. La Confédération a mis en vigueur de nouvelles prescriptions exemplaires en matière de transport d'animaux et la branche prépare son propre système de cours et d'examens, dans lequel une grande importance doit être accordée à la protection des animaux. La surveillance des transports d'animaux sous label et l'interdiction de transit pour les transports d'animaux de boucherie étrangers font régulièrement parler d'eux. Bien que la Commission de Bruxelles annonce régulièrement des prescriptions plus strictes, des bovins, veaux, porcs, moutons et chevaux sont encore transportés dans l'UE sur des distances de 1'500 kilomètres et plus jusqu'à l'abattoir. Le 12e congrès de la PSA sur les animaux de rente abordera ces thèmes avec sept intervenants de Suisse et de l'étranger. Mais le congrès sera aussi l'occasion d'honorer et de récompenser deux entreprises de transport suisses pour les améliorations qu'elles ont apportées ces dernières années en matière de protection des animaux.

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Un quart de siècle de protection des animaux de rente : faisons le point. Qu'est-ce qui a été réalisé pour les animaux ? Il s'agit également d'oser un regard vers l'avenir. De nouveaux thèmes, allant du bradage des denrées alimentaires par les discounters au végétarisme, en passant par l'importation croissante de produits contraires à la protection des animaux et l'impact de la production de viande sur le climat, marqueront à l'avenir les discussions sur la protection des animaux. En Suisse et dans le monde, l'élevage paysan adapté aux conditions locales est soumis à la pression de l'élevage industriel de masse. La protection des animaux de rente est donc aujourd'hui plus importante que jamais.

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Aujourd'hui, la production animale intensive pratiquée dans le monde entier est de plus en plus critiquée dans un Occident "saturé" de denrées alimentaires depuis des décennies. Des questions fondamentales sur le bien-fondé éthique de l'utilisation des animaux sont posées non seulement par les éthiciens, mais aussi par une partie croissante de la population, notamment les jeunes, qui adoptent une alimentation végétarienne, voire végétalienne. A l'exception de la Suisse et de quelques pays d'Europe occidentale, la consommation de viande, de lait et d'œufs, et donc l'élevage d'animaux de rente, augmente dans tous les pays, et de manière particulièrement marquée dans les pays du deuxième et du troisième monde autrefois pauvres. Cette faim prononcée de produits animaux est aujourd'hui principalement satisfaite par une production animale industrielle dans des élevages de masse et, de fait, sans tenir compte du bien-être des animaux. La Suisse tente d'emprunter une autre voie en proposant des labels aux consommateurs et des programmes de promotion du bien-être animal aux agriculteurs : Est-elle ainsi en avance sur son temps ou simplement en retard sur les autres ?

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La détention des animaux de rente, le déboisement des forêts tropicales et la reconversion de pâturages extensifs en terres arables seraient, selon certaines estimations, responsables d’un tiers des émissions de gaz de serre produits par l’être humain. En Suisse également, cette constatation entraîne une remise en question écologique de la détention et de la densité des animaux de rente ; or, à la différence de la production excédentaire de l’UE, seuls un quart de la viande et la moitié des œufs consommés proviennent d’importations. Plutôt qu’à la question de principe  «détention des animaux oui ou non?», la solution ne tiendrait-elle pas à leurs conditions de détention et d’alimentation?

Ce congrès sera consacré à ces questions à la fois actuelles et passionnantes et à bien d'autres : nous examinerons le contexte historique et mettrons en lumière différentes interventions sur les bovins dans l’optique de la médecine vétérinaire.

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Ecuries spacieuses et adaptées au comportement des animaux,détention en groupe et parcours à l’extérieur, voilà les conditions sine qua non pour une détention des animaux conforme à leurs besoins. Dans quelle mesure ce potentiel en faveur des animaux, de leur santé et de leur bien-être est épuisé, cela dépend de l’agriculteur. La protection animale dépend le plus souvent de détenteurs intéressés et motivés et non pas d’investissements ruineux.
Le rapport entre l’être humain et l’animal est au cœur du 16 congrès spécialisé sur les animaux de rente organisé par la Protection Suisse des Animaux PSA. Des intervenants venant de Suisse et de l’étranger présentent ses conséquences pour le bien de l’homme et de l’animal sous différents éclairages. Par ailleurs, des problèmes de détention animale concrets et proches de la pratique seront évoqués. L’arc des exposés va de l’utilisation des médecines conventionnelles et complémentaires à la détention en stabulation libre des vaches avec cornes en passant par l’élevage des veaux de race laitière sous la mère, la détention en groupe des lapins et l’abattage des poussins âgés d’un jour.

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Ce 17 congrès PSA sur les animaux de rente prend pour thème deux sujets de la plus haute importance pour la protection des animaux et volontiers passés sous silence par les consommateurs de produits animaux: le transport et l’abattage. A partir de la question sur la nécessité même de la détention des animaux de rente, des représentants de la branche, des autorités et de la PSA ainsi que des scientifiques présenteront un éclairage actuel des  développements en Suisse et à l’étranger dans ce domaine. Le début de la journée sera consacrée aux éléments pratiques de la protection des
animaux dans les abattoirs. Auteure de nombreux ouvrages, célèbre dans le monde entier, Dr Temple Grandin de la Colorado State University, partagera avec nous son immense savoir sur les animaux, utilisé pendant des décennies d’engagement en Amérique du Nord et du Sud pour améliorer la situation des
animaux dans les transports et dans les abattoirs. C’est une occasion unique de bénéficier de ce trésor d’expériences. Après son exposé, Mme Grandin répondra aux questions posées.

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Les paysans suisses traient plus de 4 milliards de litres de lait de leurs vaches en un an. Jamais encore ils n’en ont produit autant ni retiré si peu d’argent. Suite aux mauvaises décisions dans la politique agricole (supprimer le contingentement laitier, relancer les importations de fromage et de
fourrage, subventionner l’élevage de bétail à haut rendement), la branche à l’époque importante sur les plans de l’économie et de l’image s’est étiolée au point de devenir un cas d’assistance. La PSA estime que la protection animale dans les étables suisses du bétail laitier offre un tableau contrasté. Certes, depuis vingt ans, il y a davantage de mise au pâturage, de parcours libre et de liberté de mouvement pour les vaches et la législation suisse sur la protection animale accorde au moins une certaine protection aux animaux par rapport à leurs congénères à l’étranger. Il y a encore du pain sur la planche (par exemple, la tendance à une détention uniquement à l’écurie dans les grandes exploitations, la mise à mort des veaux à la naissance, l’américanisation de l’élevage du bétail avec utilisation accrue du fourrage concentré). La pression sur le prix du lait sur le marché joue un rôle non négligeable dans ces  problèmes de protection animale. Le 18 congrès spécialisé PSA sur les animaux de rente donnera l’occasion à sept intervenants suisses et étrangers d’exposer leurs vues sur la production actuelle de lait. La discussion lors de la table ronde à la fin de la journée sera consacrée à divers scénarios de solutions pour améliorer le bien-être animal et l’état du revenu des producteurs laitiers. En vue de renforcer la protection animale et d’assainir sur le plan économique la production laitière suisse, la PSA propose de créer une marque «Lait suisse issu d’une détention respectueuse des animaux». La grande importance attachée traditionnellement par les consommateurs à la protection animale, pourrait être utilisée avec succès pour lancer le label du bien-être animal pour le lait et les produits laitiers.

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Entre programmes de label et mesures d’encouragement au bien-être animal (SST, SRPA) des synergies pour le bien des êtres humains et des animaux se sont développées au cours des deux dernières décennies. Tout en étant certes réjouissante, cette situation gagnant-gagnant ne peut pas cacher d’autres activités très contre-productives du marché et de la politique agricole. Sachant que les prix des producteurs ne couvrent parfois même plus les coûts de production, les grandes exploitations tendent de plus en plus à refuser parcours libre et pâturage aux animaux ; de plus, la production alimentaire à  l’étranger ignore les normes en vigueur chez nous concernant la protection des animaux, de l’environnement et des consommateurs, voilà qui est alarmant.  L’industrialisation agraire mondiale pousse l’agriculture vers l’auto-destruction. Des intervenants suisses et étrangers très compétents mettront tous ces
aspects en lumière à l’occasion de ce 19 congrès spécialisé, les interpréteront et nous proposeront des possibilités de solution.

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Les quatre décennies écoulées ont vu un accroissement extrême de la performance des animaux de rente : prise de poids et de muscles, quantité de lait, taille des portées, nombre et poids des œufs, etc. L’expérience et les études démontrent que ces performances extrêmes peuvent impacter négativement la santé et le comportement des animaux et aboutir à des « maladies professionnelles » relevant de la protection animale. Ces problèmes de santé diminuent considérablement le bien-être et la solidité des animaux. Pour la même période, les statistiques confirment une réduction massive de la durée d’utilisation des vaches laitières, des truies mères et des poules pondeuses. Est-ce que la rapidité de la croissance de la production chez nos animaux de rente et la mentalité « utiliser et jeter » tiennent encore compte d’une détention animale durable et respectueuse des besoins de l’espèce? A l’occasion de ce 20e congrès spécialisé, des intervenants suisses et étrangers très compétents feront le point de la situation et du développement de la zootechnie. La journée sera clôturée par une table ronde sur les stratégies d’élevage pour améliorer le bien-être de nos animaux de rente à performances élevées.

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Notre époque exige de faire preuve de responsabilité lors de l’achat et de la consommation de viande, lait et œufs. Les valeurs de la société sont en plein changement et influencent les décisions lors des achats ainsi que la pensée et l’action entrepreneuriales. La situation est complexe : les études de marché indiquent que les consommateurs souhaitent une augmentation de l’offre en viande produite dans le respect animal et pourtant le commerce de détail affirme que cette offre est supérieure à la demande. Les agriculteurs en revanche sont placés devant le redoutable défi de produire de manière à la fois compétitive, durable et respectueuse des animaux. Les chiffres du marché pour les produits respectueux des animaux sont en recul dans différents domaines. Si le  monde économique et politique prenait vigoureusement position en faveur de ces produits, leur commercialisation serait renforcée et les producteurs
seraient adéquatement soutenus dans leurs prestations en bien-être animal. A l’occasion de ce 21e congrès spécialisé, nous chercherons conjointement  avec des spécialistes des études de marché, du monde politique et des administrations et du commerce de détail à répondre aux questions suivantes :  comment promouvoir le bien-être animal et un consumérisme durable grâce à la communication et au marketing ? Comment les tendances influencent-elles le développement de labels de bien-être animal et où atteindre de nouveaux marchés ? Quels sont les instruments permettant d’encourager au mieux la  propension manifestée dans les sondages à acheter des produits animaux obtenus de manière durable et respectueuse ?

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Quand nous détenons des animaux de rente, nous voulons leur rendre justice, tenir compte de leurs besoins afin de consommer leur viande, leur lait et leurs œufs avec bonne conscience. Au cours des 30 dernières années, de nombreux investissements ont été consentis en faveur du bien-être des animaux, les ordonnances en la matière ont été renforcées, les écuries transformées, de nouveaux labels créés et la thématique a fait l’objet de discussions un peu partout. Mais qu'en est-il de l'abattage de ces animaux ? Nous semblons avoir plus de réticences sur ce sujet tabou. A l’occasion de ce 22e congrès PSA sur les animaux de rente, nous souhaitons donc nous consacrer à cette dernière étape de la vie des animaux. Chacun doit se poser la question de savoir si  l'abattage peut être respectueux des animaux, mais il est un fait que certaines méthodes d'abattage sont plus respectueuses que d'autres. Par exemple, si les voies d’acheminement sont conçues de manière à ce que les animaux entrent dans la zone d'étourdissement avec le moins de stress possible et si les méthodes d'étourdissement sont efficaces et leur évaluation garantie. Il est incontestable qu'il s'agit d'une question très émotionnelle et que chaque animal sur le point d'être abattu mérite le respect qui lui est dû. Dans le domaine de l'abattage des animaux d'élevage, beaucoup de choses se passent  actuellement, tant au niveau national qu'international, pour soumettre les animaux à un minimum de stress et de souffrance dans les dernières minutes de leur vie. Il y aura des présentations par des personnalités venant de la branche, de la science, des institutions de contrôle et de la protection des animaux, dont la PSA, sur les développements actuels en Suisse et à l'étranger concernant le bien-être pratique des animaux dans les abattoirs. Cinq ans après, nous avons à nouveau l'honneur d'accueillir Prof. Dr Temple Grandin, de la Colorado State University, auteure de nombreux ouvrages et connue dans le monde entier. Depuis des décennies, elle engage son énorme connaissance des animaux, notamment en Amérique du Sud et du Nord, pour améliorer la situation des animaux de rente pendant le transport et dans les abattoirs.

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La production de viande de volaille et d’œufs a fortement augmenté au cours des dernières décennies. Les performances des poules ont ainsi été massivement intensifiées par l’élevage, soit pour obtenir un gain élevé de chair et raccourcir la durée d’engraissement, soit pour obtenir une performance de ponte élevée. Les dommages physiques causés par l’élevage à haut rendement sont considérables. Chez les poulets d’engraissement, on observe notamment une augmentation des maladies cardio-vasculaires, des déformations osseuses et des déformations du sternum et des troubles du comportement comme le picage des plumes et des orteils. De plus, la grande majorité des frères des poules pondeuses sont tués comme poussins d’un jour. Du point de vue de la protection des animaux, cette évolution est douteuse, voire inacceptable. A travers le congrès sur les animaux de rente de cette année, nous souhaitons montrer au public les domaines problématiques en matière de bien-être animal, tant pour l’engraissement des volailles que pour la production d’œufs, et aborder et présenter des améliorations et des solutions possibles. Celles-ci doivent correspondre aux connaissances les plus récentes de la recherche et de la pratique et tenir compte des besoins et du bien-être des animaux.

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Les bovins sont des animaux très sociaux, qui nouent des amitiés étroites entre eux, vivent dans un système de troupeau complexe et s'occupent avec sollicitude de leurs jeunes. Naturellement, ils broutent la majeure partie de la journée et parcourent plusieurs kilomètres. Les veaux s'abreuvent naturellement à leur mère pendant trois à quatre mois et se nourrissent également de fourrage grossier dès les premiers jours de leur vie. Aujourd'hui encore, une part considérable des veaux et des bovins engraissés de manière conventionnelle en Suisse ne peuvent pas ou pas suffisamment satisfaire tous ces besoins et caractéristiques.

Lors de la conférence sur les animaux de rente 2023, nous nous sommes penchés sur différentes questions: Dans quelle mesure l'exiguïté de l'espace, le manque d'occupation ou l'absence de possibilités de retrait entraînent-ils des problèmes tels que des troubles du comportement, des blessures, des problèmes métaboliques ou d'autres évolutions négatives de la santé ? Et dans quelle mesure l'alimentation intensive ou unilatérale, notamment en raison d'usages commerciaux dépassés mais toujours pratiqués, pousse-t-elle les animaux à leurs limites physiologiques ? Nous souhaitons également montrer les évolutions positives que l'agriculture a connues ces dernières années en matière de bien-être animal, tant pour les veaux que pour l'engraissement du gros bétail. Les interventions de nos experts nationaux et internationaux ont permis de présenter les dernières nouveautés en matière de bien-être animal.
Les participants ont pu se faire une idée des connaissances actuelles et des développements de la recherche et de la pratique concernant les besoins et le bien-être des animaux.

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Les habitudes alimentaires en Suisse sont aujourd'hui encore basées sur les protéines animales. Le fait de devoir les mettre quotidiennement dans l'assiette à un prix avantageux entraîne une immense pression économique dans l'agriculture, qui est ainsi contrainte de réduire en permanence ses coûts et de rationaliser ses activités. Cela a d'une part des répercussions considérables sur le bien-être des animaux, et d'autre part sur l'environnement et le climat. Ainsi, en raison de son intensité et de l'importation d'aliments concentrés, l'élevage conventionnel entraîne des fuites de nutriments dans les sols, l'eau et l'air. En outre, l'élevage conventionnel est responsable d'une part non négligeable pour les émissions des gazes climatiques en Suisse.

La société et la politique exigent donc non seulement un traitement responsable des animaux de rente, mais aussi une réduction de l'impact environnemental.
- Mais le bien-être animal et la protection du climat sont-ils compatibles ? Comment réduire les effets néfastes de l'élevage suisse sur le climat et à quoi ressemble concrètement un élevage d'animaux de rente proche de la nature et respectueux des animaux ?
- Quelles sont les responsabilités et les solutions des acteurs du marché, de la politique et des consommateurs ?

Lors de notre congrès sur les animaux de rente de cette année, nous regarderons les choses en face et mettrons en lumière, avec des spécialistes de la science, de la pratique, du marché et de la politique, les développements actuels en matière de compatibilité environnementale de notre élevage d'animaux de rente. Des stratégies concrètes et pratiques, qui contribueront à rendre l'élevage d'animaux de rente en Suisse plus respectueux et plus durable, et à faire ainsi progresser ensemble la protection des animaux, de l'environnement et du climat, seront présentées.

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«L’être humain est ce qu’il mange!» Cette citation du philosophe allemand Ludwig Feuerbach est encore parfaitement exacte aujourd‘hui, 150 ans plus tard. De plus en plus d‘êtres humains renoncent à des produits venant d‘animaux détenus dans de mauvaises conditions, voire des conditions cruelles. Les livres de cuisine végétariens et végétaliens sont très à la mode. Les produits bio et les produits de label remplissent les caisses des grands distributeurs. La gastronomie ne peut bien évidemment pas échapper à cette tendance. Néanmoins, le bien-être des animaux place les restaurateurs devant des exigences nouvelles et supplémentaires, alors que la situation est déjà souvent bien difficile pour de nombreux établissements.

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Les 3,4 millions de ménages suisses consacrent environ 43 milliards de francs par an à la nourriture et aux boissons non alcoolisées, dont un tiers dans la restauration. Nombreux sont ceux qui s'intéressent à la production des denrées alimentaires et à leur qualité. Dès lors que, pour la première fois depuis des centaines de milliers d'années, l'approvisionnement en nourriture ne pose plus de problème, du moins dans les pays développés, et qu’en Europe, nous vivons même dans une société d'abondance et de luxe à cet égard, les aspects qualitatifs ont tendance à passer au premier plan pour les consommateurs. L'adage selon lequel «On est ce que l'on mange» est aujourd'hui plus pertinent que jamais. Ce que nous mangeons, comment et dans quelle quantité sont des facteurs qui influent sur notre bien-être, sur notre santé et ont des répercussions sur l'environnement, les animaux, l'eau, les sols et l'air.

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Lors de la conférence, nous examinerons l'ensemble de la chaîne de valeur ajoutée, allant de la production sur l'exploitation agricole au marché de la restauration. Comment pouvons-nous améliorer la coopération entre la production, le commerce et les achats, et même les marchés publics ? Et comment pouvons-nous faire en sorte que les produits à valeur ajoutée pour le bien-être des animaux soient plus demandés et plus facilement disponibles ?

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